Wilhem LATCHOUMIA

Singulier pianiste que Wilhem Latchoumia : il sert la création contemporaine et le grand répertoire avec autant de bonheur et de charisme. Concevoir des programmes sortant des sentiers battus, telle est la signature du musicien français, qui marque les esprits par sa capacité à instaurer d’emblée une jubilatoire connivence avec le public.

En France, Wilhem Latchoumia se produit régulièrement à Paris (Auditorium de Radio France, Théâtre des Bouffes du Nord, Opéra Comique, Cité de la Musique, CENTQUATRE, Auditorium du Musée d’Orsay), au Théâtre d’Orléans, mais aussi au Capitole de Toulouse, sur les scènes des opéras de Lyon, Saint-Etienne, Dijon, ainsi qu’à la Fondation Royaumont. Il est l’invité de festivals internationaux tels que le Printemps des Arts de Monte Carlo, Piano aux Jacobins à Toulouse, La Roque d’Anthéron, Besançon et Aix-en-Provence, et entretient des relations privilégiées avec le Festival international Musica de Strasbourg, les festivals Format Raisins et Messiaen au pays de la Meije, la Biennale Musiques en scène de Lyon (GRAME), le Lille Piano(s) Festival…

A l’étranger, le public entend Wilhem Latchoumia au Barbican Centre de Londres, à la Salle Philharmonique de Liège, au BOZAR Bruxelles et au Concertgebouw de Bruges, mais aussi à New York (Institute For Contemporary Performance, Mannes College), lors du Beijing Modern Music Festival et de l’Electronik Music Week à Shanghai, de même qu’à Buenos Aires (Festival Encuentros), en Martinique (festival Retour au pays natal), en Italie (festivals de Gubbio et Traiettorie à Parme), San Sebastian (Quincena musical), à Berlin et Witten. Ses tournées l’ont mené au Liban, en Grèce, Turquie, Estonie, Lettonie, Biélorussie, Pologne, Chine, Corée, en Amérique du Sud et aux Etats-Unis. Wilhem Latchoumia se produit également en soliste avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France (Pascal Rophé, Joshua Dos Santos), l’Orchestre National de Lille (Paul Polivnik, Benjamin Shwartz, Yann Robin), l’Orchestre National des Pays de la Loire (concerto de Grieg, 2017) et l’Orchestre National de Lyon (Peter Rundel) dans le concerto d’Unsuk Chin, dont il avait assuré la création française avec l’Orchestre National de Lille (Jean Deroyer). Il a interprété la Burlesque de Strauss avec l’Orchestre National d’Ile-de-France (Ainars Rubikis) et Des Canyons aux étoiles de Messiaen avec l’Orchestre de Chambre Nouvelle Aquitaine (Jean-François Heisser). Il a joué sous la direction de Gilbert Amy, Peter Csaba, Fabrice Pierre, avec l’Orchestre Symphonique de Rostow (Andrei Galanov), les orchestres philharmoniques de Liège (Christian Arming), Séoul et de Daejean, ainsi qu’avec l’orchestre du Teatro Colón. Il collabore avec le Tokyo Sinfonietta (Yasuaki Itakura), l’Ensemble Orchestral Contemporain (Daniel Kawka), les ensembles Ictus, 2e2m, Accroche Note et Linea, l’altiste Christophe Desjardins, les avec autant de bonheur et de charisme quatuors Diotima et Tana, les pianistes Marie Vermeulin, Vanessa Wagner et Cédric Tiberghien…

Le goût de Wilhem Latchoumia pour la création contemporaine lui vaut les faveurs de compositeurs tels que Pierre Boulez, Gilbert Amy, Gérard Pesson, Philippe Hersant, Michael Jarrell, Jonathan Harvey, Pierre Jodlowski, Karl Naegelen, Francesco Filidei, José Manuel Lopez-Lopez, Samuel Sighicelli, Oscar Bianchi, Franck Bedrossian… Il est l’instigateur et l’interprète de créations en référence à Daughters of the lonesome Isle de John Cage. Il aime également prendre part à des projets chorégraphiques, le prochain étant une production de Rosas (Achterland), la compagnie d’Anne Teresa de Keersmaeker.

L’enregistrement « Extase Maxima » (2014) inaugure sa collaboration avec le label La Dolce Volta. Consacré à Wagner et ses transcripteurs, il a été réalisé à la faveur d’une grande tournée soutenue par le Palazzetto Bru Zane. Récompensé par un Choc de « Classica » et un Maestro de « Pianiste », il faisait suite à deux opus particulièrement salués par la critique : « Piano & electronic sounds » (Sisyphe), récompensé par un Choc du « Monde de la Musique », et « Impressoes » (Sony BMG/RCA), consacré à Villa-Lobos, Ginastera et alii, auquel ont été décernés un Choc du « Monde de la Musique », un Diapason d’or et le titre de « meilleur enregistrement » par la revue « Audio Clásica ». En 2016 est paru chez naïve un enregistrement consacré au compositeur Miroslav Srnka, qui l’associe au Quatuor Diotima. Le dernier opus solo de Wilhem Latchoumia, un portrait du compositeur Manuel de Falla (La Dolce Volta, 2016), a reçu 5 Diapasons, un Maestro du magazine Pianiste, un Joker de Crescendo, ainsi que les FFFF de Télérama. Sortie prévue de son dernier opus « Cinderella » ( Prokofiev & Cowell) chez la Dolce Volta en février 2019

Wilhem Latchoumia a obtenu au Conservatoire National de Musique et de Danse de Lyon (classes d’Eric Heidsieck et Géry Moutier) son Premier Prix à l’unanimité, avec les félicitations du jury. Il a terminé sa formation avec Géry Moutier en classe de perfectionnement. Elève de Claude Helffer, il a également suivi les masterclasses d’Yvonne Loriod-Messiaen et Pierre-Laurent Aimard. Il est titulaire d’une licence en musicologie. Lauréat de la Fondation Hewlett-Packard et du 12e Concours International de Musique Contemporaine Montsalvatge (Girona, Espagne), il a brillamment remporté le Premier Prix Mention Spéciale Blanche Selva ainsi que cinq autres prix du Concours International de Piano d’Orléans 2006.

Alexander MALOFEEV

« Le dernier phénomène de l’école de piano russe » (Corriere della Sera),

« Alexander Malofeev incarne à lui seul la maîtrise du piano du nouveau millénaire » (Il Giornale).

 

Le jeune « génie russe » (Corriere della Sera) s’est fait connaître sur la scène internationale lorsqu’il a remporté, en 2014, le Concours international Tchaïkovski pour jeunes musiciens à l’âge de treize ans. « Contrairement à ce que l’on pourrait attendre d’un jeune garçon…, il a démontré non seulement une grande précision technique mais aussi une incroyable maturité. Des sons cristallins et un équilibre parfait ont révélé ses capacités exceptionnelles » (Amadeus). Malofeev s’est rapidement imposé comme l’un des pianistes les plus en vue de sa génération. Ses performances ont reçu des éloges unanimes de la part des critiques, avec des publications comme Der Standard qualifiant ses débuts au Musikverein de « révolution mondiale du piano ».

 

Pour la saison 2023-2024, les moments forts incluent son retour avec le Bournemouth Symphony pour une résidence de plusieurs concerts, une tournée solo en Chine et une tournée européenne avec la Filarmonica della Scala et Riccardo Chailly, ainsi que des performances au Concertgebouw d’Amsterdam, à l’Isarphilharmonie de Munich, à l’Elbphilharmonie de Hambourg et au Carnegie Hall de New York. Il continue de se produire avec les meilleurs orchestres : National Symphony Orchestra, Lucerne Festival Orchestra, Frankfurt Radio Orchestra, Netherlands Radio Philharmonic Orchestra sous la direction de Kent Nagano et l’Orchestre de la Suisse Romande sous la baguette de Marin Alsop, entre autres.

 

Le Maestro Riccardo Chailly a déclaré à propos du pianiste : « J’ai entendu Malofeev pour la première fois lorsque Valery Gergiev a joué avec lui au Teatro alla Scala, il y a trois ans. Il n’avait que 14 ans, et il m’a impressionné par son talent. Car il ne s’agit pas seulement d’un enfant prodige : il est très jeune, mais possède déjà une profondeur et des capacités techniques, musicales et mnémotechniques, qui font de lui un excellent interprète du 3e Concerto de Rachmaninov, qui pose problème à beaucoup de pianistes dans le monde » (Corriere della Sera).

 

« Il est très jeune,  mais possède déjà une profondeur,  des capacités techniques et mnémotechniques. » _ Yamaha Artist

 

Né à Moscou en octobre 2001, Alexander réside maintenant à Berlin et continue de donner des concerts dans des lieux prestigieux comme le Concertgebouw d’Amsterdam, où il a inauguré le concert du 30e anniversaire de la célèbre série Meester Pianists, le Teatro alla Scala à Milan, le Musikverein de Vienne, le Kurhaus de Wiesbaden (Allemagne), l’Alte Oper de Francfort (Allemagne), le Herkulessaal de Munich (Allemagne), le Tanglewood (États-Unis), la Philharmonie de Paris, la Philharmonie de Luxembourg, le Théâtre des Champs-Élysées (France), l’Auditorium Parco della Musica à Rome et le Teatro Petruzzelli à Bari (Italie). Il s’est également produit au Queensland Performing Arts Centre (Australie), au Davies Symphony Hall à San Francisco, au Bunka Kaikan Theatre à Tokyo, au Seoul Art Center, au Shanghai Oriental Art Center, au National Centre for the Performing Arts (Pékin) et au Royal Opera House Muscat à Oman.

 

Au fil des ans, il a joué avec de nombreux orchestres renommés tels que le Philadelphia Orchestra, le Boston Symphony Orchestra, l’Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia, l’Orchestre de la Radio de Francfort, l’Orchestre du Festival de Lucerne, l’Orchestra Filarmonica della Scala, l’Orchestre symphonique national de la RAI, l’Orchestre symphonique de Corée, l’Orchestre du Festival de Verbier, l’Orchestre national de Lille et bien d’autres.

 

Alexander Malofeev se produit régulièrement avec les chefs d’orchestre les plus distingués d’aujourd’hui, tels que Riccardo Chailly, Mikhail Pletnev, Myung-Whun Chung, Charles Dutoit, Michael Tilson Thomas, JoAnn Falletta, Alain Altinoglu, Susanna Mälkki, Yannick Nézet-Séguin, Lionel Bringuier, Alondra de la Parra, Kazuki Yamada, Vasily Petrenko, Juraj Valcuha, Kirill Karabits, Andris Poga, Fabio Luisi et d’autres.

 

Malofeev a été invité à des festivals et séries de musique mondialement connus tels que le Verbier Festival, le Festival international de piano de La Roque d’Anthéron, le Rheingau Musik Festival (Allemagne), le Tanglewood Music Festival et l’Aspen Music Festival (États-Unis), le Tsinandali Festival (Géorgie), la série Master Pianist (Amsterdam) et la Celebrity Series de Boston.

 

En plus de son premier prix au Concours Tchaïkovski pour jeunes musiciens, il a remporté de nombreux prix et distinctions dans des concours et festivals internationaux, y compris le Grand Prix du premier Concours international pour jeunes pianistes Grand Piano Competition, ainsi que le Premio Giovane Talento Musicale dell’anno 2017 (meilleur jeune musicien de 2017). De plus, en 2017, Alexander est devenu le premier Young Yamaha Artist.

Iddo BAR-SHAÏ

Né en 1977, le pianiste israélien Iddo Bar-Shai s’est formé à l’Académie de Musique Rubin (Université de Tel-Aviv) auprès de Bracha Ornan-Margalit, puis de Pnina Salzman – elle-même ancienne élève d’Alfred Cortot et de Magda Tagliaferro à Paris. Il a aussi bénéficié de l’enseignement d’Alexis Weissenberg. Boursier de la Fondation culturelle Amérique-Israël de 1988 à 1999, il a été lauréat de nombreux concours nationaux et internationaux.

 

Il poursuit maintenant sa carrière à l’échelle internationale, en Europe, en Asie, au Brésil et aux Etats-Unis, en particulier sur des scènes prestigieuses : Wigmore Hall (Londres), Théâtre des Champs-Elysées (Paris), Opera City Hall (Tokyo), Zhongshan Hall (Pékin), Auditorium Fredric R. Mann (Tel-Aviv) et  Konzerthaus (Berlin).

 

Il joue avec orchestre depuis l’âge de douze ans, entre autres avec l’English Chamber Orchestra, l’Orchestre philharmonique d’Israël, Les Siècles, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre philharmonique de Fribourg, la Symphonie de Jérusalem, l’Orchestre de Chambre de Paris, sous la direction Eliahu Inbal, Lawrence Foster, Aldo Ceccato, Jesus Lopez-Cobos, Kaspar Zehnder, Arie Van Beek, Günter Pichler, Ion Marin et autres.

 

Iddo Bar-Shai a été invité par Martha Argerich dans ses festivals de Lugano “The Martha Argerich Project” et de Hambourg. Il joue chaque année au prestigieux Festival de la Roque d’Anthéron depuis 2004. Il a participé au Festival et à l’Académie de Verbier, au programme du Steans Institute du Festival de Ravinia (Etats-Unis), au Festival de la Grange de Meslay, au Festival de Menton, au Festival de musique de Radio-France à Montpellier, au Festival international de musique de chambre de Jérusalem (à Berlin et Jérusalem), au Festival de Ludwigsburg, ainsi qu’au Festival de la Folle Journée à Nantes, Lisbonne, Tokyo, Varsovie, et Rio de Janeiro.

 

Iddo Bar-Shai a été sélectionné par “Les Dominicains de Haute-Alsace” comme artiste en résidence pendant les saisons 2014-15 et 2015-16 et dans ce cadre a créé avec l’ombromane Philippe Beau le spectacle “Les Ombres Errantes” basé sur des œuvres pour clavier de François Couperin. Acclamé par la presse, ce spectacle est présenté en France et à l’étranger.

 

Iddo Bar-Shai joue régulièrement en musique de chambre et a été le partenaire des Quatuors Ysaÿe, Aviv, Ebène, Modigliani, Psophos, Ardeo, et de l’American String Quartet.

Au cours des dernières années, il a joué avec les célèbres pianistes Menahem Pressler et Martha Argerich ainsi qu’avec Vilde Frang, Anna Prohaska, Veronika Eberle, Alisa Weilerstein, Lawrence Power et Sayaka Shoji.

 

La saison prochaine verra sa première collaboration sur scène avec la célèbre pianiste Maria-Joao Pires, l’orchestre du Gewanhaus et le chef d’orchestre Christoph Eschenbach.

 

Iddo Bar-Shai est le directeur artistique du jeune festival (inauguré au printemps 2021) “Les Coups de Cœur” au château de Chantilly. Le pianiste y a collaboré avec Renaud Capuçon, l’orchestre Les Siècles et Martha Argerich, à l’occasion de son 80e anniversaire. Iddo Bar-Shai est aussi le directeur artistique d’une nouvelle série de concerts d’été en plein air à Berlin « Klassik im Burgerpark » depuis 2020.

 

Ses concerts ont été enregistrés et transmis par différentes radios européennes, américaines et israélienne. Plusieurs concerts ont été diffusés sur les chaînes de télévision Mezzo, Arte, Medici, Qwest TV et NHK. Iddo Bar-Shai apparaît également sur le DVD « Les Pianos de Demain » (Naïve/Idéale Audience) avec la coopération des chaînes Arte et France-3.

 

Son CD d’œuvres pour piano de Haydn paru en 2006 sous le label Mirare lui a valu les éloges de la presse. Avec “5 diapasons” du magazine Diapason, il a été décrit comme « un des meilleurs enregistrements jamais consacrés à l’œuvre pour piano de Haydn » par le Monde de la Musique et, par le magazine Piano International, comme « un disque extraordinaire ; l’acquisition de ce CD est de rigueur pour tous les amoureux du répertoire classique ». « Ce superbe récital annonce l’arrivée d’un pianiste de grand talent qui rejoint ses aînés, Curzon et Larrocha dans l’andante, Brendel et Gould pour les sonates » (Classica Répertoire). Ce CD a également été sélectionné et primé par de nombreux magazines et radios, notamment par le magazine International Piano qui l’a choisi parmi les trois CD à recevoir le « prix de l’étoile montante pour un premier enregistrement » dans le cadre du Prix international annuel de piano 2006. En 2008 est paru le CD de mazurkas de Chopin chez Mirare. Il unanimement acclamé, recevant les plus hautes appréciations de la part de journaux prestigieux comme le Figaro et Fonoforum en Allemagne.  « Magnifique réalisation ; et confirmation d’un nouveau grand talent pour le clavier actuel » (magazine en ligne Classique-news) ; « Un disque singulier et majeur » (Le Devoir). Son dernier CD publié en 2013 et consacré aux oeuvres de François Couperin a été jugé comme « aussi fascinant que les Variations Goldberg par Glenn Gould» (Opus HD magazine) et «un disque qui attire, démontrant que les oeuvres de Couperin sont aussi viables sur piano moderne, et où Bar-Shai fait un splendide travail. Vous ne pouvez pas vous tromper avec une telle interprétation, finement nuancée et expressive. » Fanfare magazine).

 

Miroslav KULTYSHEV

Miroslav Kultyshev est né à Léningrad en Russie. Il a d’abord fait ses études à l’école de musique spéciale attachée au Conservatoire de Saint-Pétersbourg dans la classe de Zora Zucker, puis au Conservatoire dans la classe d’Alexandre Sandler. Il est aujourd’hui professeur.

Il a donné son premier concert à 6 ans. Quatre années plus tard, il a fait ses débuts dans la grande salle Philharmonique de Saint-Pétersbourg en exécutant le concerto en ré mineur de Mozart avec l’orchestre et sous la direction de Yuri Temirkanov.

En 1998 il a été lauréat du festival Neuhaus des jeunes musiciens à Moscou.
En 2007 il a gagné le XIIIème Concours International de Piano Tchaïkovski à Moscou.
En 2012 il a également gagné le XXème Monte-Carlo Piano Masters, le concours international de la Principauté de Monaco.

Miroslav Kultyshev a souvent participé à des festivals en Russie mais aussi à l’étranger notamment le Festival de Piano de la Ruhr et le Kissinger Sommer en Allemagne, Festival de La Roque d ‘Anthéron, Elbe-isole musicale d’Europe (Italie), Septembre Musical (Suisse), les festivals de musique de Mikkeli (Finlande), Dushniki (Pologne), et Salzbourg (Autriche) ainsi que le Festival International de Piano du Théâtre Marinskii, les Etoiles des Nuits Blanches, la Semaine Internationale du Conservatoire et le Kremlin Musical en Russie.

Miroslav Kultyshev a joué dans les plus grandes salles de Saint-Pétersbourg et Moscou mais aussi au Musikverein de Vienne, au Mozarteum de Salzbourg, au Lincoln Center de New-York, à la Concertgebouw d’Amsterdam, au Suntory Hall de Tokyo, au Wigmore Hall de Londres et à la Salle Gaveau à Paris.
Il a également joué avec orchestre sous la direction de chefs tels que Valeri Gergiev, Vladimir Ashkenazy, Yuri Bashmet, Ion Marin, Vassili Siniavsky, Mark Gorenstein, Nikolai Alexeiev, Alexander Dmitreiev et Vasily Petrenko.

En 2014, il remplace au pied levé Denis Matsuev au festival d’Auvers sur Oise où il enregistre les 24 études de Chopin avec le label du festival. Il a aussi enregistré les 12 études de Liszt chez Orfeo qui édite également le concerto de Grieg avec le NDR Symphony Orchestra.

Alexandra TROUSSOVA

Au cours de sa carrière internationale, Alexandra Troussova a travaillé avec de grands chefs tels que Lorin Maazel, Sir Neville Marriner, Antoni Witt, Volker Schmidt-Gertenbach, Walter Weller, Gerd Albrecht, Joseph Suk, Kaspar Zendner, Arie van Beek, Wolfgang Gönnenwein et Michel Tilkin.

Elle s’est produite avec grand succès dans les salles telles que le Konzerthaus de Berlin, le Prinzregententheater de Munich, le Kurhaus Wiesbaden, le Concertgebouw d’Amsterdam, le Théâtre du Châtelet, le Théâtre des Champs Élysées, l’Auditorium du Louvre à Paris, l’Opéra de Lyon, le Tonhalle de Zürich, la Gulbenkian Foundation de Lisbonne, l’Opéra Monte Carlo, le Conservatoire Royal de Bruxelles et l’Auditorio Nacional de Madrid.

Alexandra Troussova est régulièrement invitée par d’importants festivals de musique comme : Verbier , Schleswig-Holstein, Carinthischer Sommer, Saint-Denis, La Folle Journée, Sully sur Loire, Piano aux Jacobins à Toulouse, Piano à Auxerre, Saint-Riquier, Septembre musical à Montreux, Florilegio Musical Salmantino, Al Bustan, Lanaudière, Ludwigsburger Schlossfestspiele et Klavierfestival Ruhr.

Passionnée de musique de chambre, elle collabore avec des artistes tels que Frans Helmerson, Sarah Chang, Alexander Kniazev, David Guerrier et Nils Mönkemeyer.

En plus d’une belle carrière de soliste, elle forme un duo avec son frère, le violoniste Kirill Troussov, dont les enregistrements – entre autres chez EMI Classics – ont obtenu les plus hautes récompenses internationales.

Son CD « Memories » (MDG), enregistré avec son frère au violon, a été acclamé par le public et la presse, en particulier par le « Süddeutsche Zeitung » et par le magazine « Diapason ». Leur dernier CD « Emotions » (MDG) est sorti en Novembre 2016, et reçoit un excellent accueil également.

Elle a étudié avec James Tocco, Dimitri Bashkirov, Vadim Suchanov et Alfredo Perl.

Pianiste polyvalente, Alexandra Troussova a fait de très nombreux enregistrements, et participe régulièrement à des émissions radios ou télévisées, en Allemagne, Belgique, France et aux États-Unis.

Denis MATSUEV

Suite à sa victoire au 11ème Concours International Tchaïkovski en 1998 à Moscou, Denis Matsuev est rapidement devenu l’un des pianistes les plus réputés de sa génération.

Il se produit dans le monde avec les plus grands orchestres notamment les orchestres philharmoniques de New York, Berlin, Londres, la Scala, Radio France, Rotterdam, Israël, Helsinki, Saint Petersburg, les orchestres symphoniques de Chicago, Londres, Pittsburgh, le Leipzig Gewandhaus, l’Orchestre de la Radio Bavaroise, le WDR Symphony de Cologne, l’Orchestre de la Radio de Frankfurt, le BBC Symphony, le Philharmonia Orchestra de Londres, le Verbier Festival Orchestra, l’Orchestre de l’opéra de Zurich, le Maggio Musicale Fiorentino, l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia, European Chamber Orchestra, l’Orchestre National de France, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, Orchestre de la NHK, le Budapest Festival Orchestra, le Mariinsky Orchestra, le Russian National Orchestra.

Denis Matsuev travaille régulièrement avec les plus grands chefs tels que Valery Gergiev, Yuri Temirkanov, Mariss Jansons, Lorin Maazel, Zubin Mehta, Kurt Masur, Paavo Jarvi, Antonio Pappano, Charles Dutoit, Alan Gilbert, Leonard Slatkin, Myung-Whun Chung, Semyon Bychkov, Iván Fischer, Adam Fisher, Gianandrea Noseda, Jukka-Pekka Saraste, James Conlon, Vladimir Spivakov, Mikhail Pletnev, Vladimir Fedoseyev, Yury Bashmet pour ne citer qu’eux.

Denis Matsuev est régulièrement invité dans les plus grands festivals, notamment Ravinia et le Hollywood Bowl aux Etats-Unis, BBC Proms et Edinburgh International Festival en Grande-Bretagne, Schleswig-Holstein, Rheingau, Festspielhaus Baden-Baden en Allemagne, le festival Chopin en Pologne, le Maggio Musicale Fiorentino et le festival Mito en Italie, les Chorégies d’Orange, la Roque d’Anthéron en France. Verbier et Montreux en Suisse, le Festival Enesco en Roumanie, le Budapest Spring Festival, les festivals d’Athènes et Epidaurus en Grèce et le Festival Stars of the White Night en Russie.

Denis Matsuev a sa propre série de concerts à la Grande Salle du Conservatoire de Moscou : « Denis Matsuev invite ». Série à laquelle ont déjà pris part de  nombreux orchestres, chefs et solistes.

En 2010, le New York Philharmonic donna son 15,000ème concert au Avery Fisher Hall, un nombre jusqu’alors irréalisé par aucun orchestre. Denis Matsuev étant le soliste invité de ce concert sans précédent, démontra toute l’étendue de son talent et fut encensé aussi bien par la presse que par le public.

Depuis de nombreuses années, Denis Matsuev joue un rôle proéminent dans le paysage musical russe. Outre les nombreux festivals dont il est le directeur artistique, Denis mène également des projets d’éducation. Depuis 2004, il organise  “Stars on Baikal” à Irkutsk en Sibérie, (en 2009 il reçoit le titre d’Honorable Citoyen d’Irkutsk), et  depuis 2005 il est le directeur musical du Festival “Crescendo” (une série d’évènements ayant lieu dans des villes telles que Moscou, St. Petersburg, Yekaterinburg, Tel Aviv, Kaliningrad, Paris ou New-York). En 2010, il devient le directeur artistique du Festival d’Annecy en France, avec l’objectif de rassembler les cultures musicales russes et françaises puis en 2012, le directeur artistique du Festival International “Astana Piano Passion” et de son Concours, ainsi que celui de l’International Festival et de son Concours “Sberbank DEBUT” à Kiev en 2013. Par ailleurs, il est également le président de la fondation caritative russe “New Names” qui découvre et supporte les enfants aux talents non exploités et participe au développement de l’éducation musicale dans la région de son enfance. Plus de 10,000 enfants ont déjà bénéficié de ces aides et de ces bourses, véritable tremplin vers la scène professionnelle.

En 2007, il enregistre avec RCA Red Seal un disque de pièces inédites de Rachmaninov particulièrement salué par la critique de l’époque pour la créativité  de leurs exécutions. Son récital au Carnegie Hall à New York en novembre 2007 fut aussi enregistré et sorti en 2009. Le New York Times l’a relaté en ces termes : « son instinct poétique tient bon dans les moments sensibles, avec des trilles plus palpitantes et précises que l’on ne pourrait oser espérer entendre. »

Parmi les parutions avec le label Mariinsky, citons « Rachmaninoff Concerto No. 3 », « Chostakovitch Concertos No. 1, No. 2 » et « Schedrin Concert No. 5 » avec Valery Gergiev et avec le très célèbre Orchestre du Théâtre Mariinsky. Parmi ses nombreuses récompenses, on peut noter les 5 étoiles remises par le BBC Music Magazine. Norman Lebrecht écrit à son sujet que « aucun pianiste ne pouvait être un exemple de virtuosité et un compositeur à part entière. Pourtant, Denis Matsuev, un sibérien qui a fait son nom grâce à Rachmaninoff est peut être le premier à se rapprocher de ce état de perfection. »

En Avril 2013, Denis Matsuev offre un nouvel enregistrement avec le label RCA Red Seal : “S. Piano Concerto No. 2 de Rachmaninoff et Rhapsody in Blue de G. Gershwin” accompagné par le New York Philharmonic et son directeur musical Alan Gilbert.

En septembre 2013 paraît, sous le label LSO Live, un nouveau disque avec Denis Matsuev et le LSO sous la direction de Valery Gergiev, avec la performance de la « Symphonia Concertante » de K. Szymanowski.

En Avril 2014, ses enregistrements des concertos de Tchaïkovski n°1 & 2 sont « recording of the Month » du magazine « Gramophone ».

Au cours des dernières années, Denis Matsuev travaille en étroite collaboration avec la Fondation Serge Rachmaninov et son président Alexander Rachmaninov, petit-fils du compositeur. Denis Matsuev a été choisi par la Fondation pour interpréter et enregistrer des pièces inédites de Rachmaninov sur le piano du compositeur dans sa maison, la Villa Senar, à Lucerne. Il devient par la suite le directeur artistique de la Fondation.  Ce programme unique a été très demandé à travers le monde. En 2013, pour le 140ème anniversaire de la Fondation, il donnera une suite de concerts dans les salles les plus prestigieuses de Russie et d’Europe.

Lauréat du prestigieux Prix Chostakovitch et du Prix d’Etat en Littérature et Arts de la Fédération Russe, Denis Matsuev a également été nommé Professeur Honoraire de l’Université d’Etat de Moscou. Il a reçu le prix de la personnalité artistique de l’année et a été nommé membre du conseil Présidentiel pour la Culture et l’Art au sein du Ministère de la Culture.

En février 2014, Denis Matsuev a le grand honneur de jouer à la cérémonie officielle de clôture des Jeux Olympiques d’Hiver de Sotchi.

En Avril 2014, l’UNESCO le nomme Ambassadeur de Bonne Volonté.

En 2016 Denis Matsuev devient ambassadeur de la Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018.

En Décembre 2016 Denis Matsuev reçoit le prestigieux Ordre de l’Honneur, en 2017, il a reçu le prix du gouvernement russe dans le domaine de la culture pour son Festival international de musique d’Irkoutsk «Stars on the Baikal».

En tant qu’ambassadeur de la Coupe du Monde de la FIFA, Denis a organisé le concert unique avec la participation de Valery Gergiev, Anna Netrebko, Placido Domingo et d’autres stars de la musique classique sur la Place Rouge à Moscou le 13 juin 2018.

En 2019, Denis Matsuev a reçu la médaille d’or Lev Nikolaev pour son importante contribution à l’éducation et au rayonnement de la science et de la culture.

Cette saison, Denis Matsuev se produira avec le New York Philharmonic, le Munich Philharmonic, le Mariinsky Orchestra sous la direction de Maestro Gergiev, le Israel Philharmonic avec Zubin Mehta, le Berlin Philharmonic Orchestra dirigé par Christian Thielemann, le Vienna Philharmonic Orchestra sous la direction de Mariss Jansons, le London Symphony et Chicago Les orchestres symphoniques dirigés par Gianandrea Noseda, l’orchestre de la Scala avec Riccardo Chailly, le Konzerthausorchester Berlin avec Thomas Sanderling, l’orchestre symphonique de Vienne avec Alain Altinoglu et l’orchestre du London Philharmonia avec Yuri Temirkanov, l’orchestre de Montréal avec Kent Nagano, l’orchestre du Teatro di San Carlo avec Neeme Jarvi.

Il donne des récitals au Carnegie Hall, au Victoria Hall à Genève, au Konzerthaus de Vienne, au théâtre Pergola à Florence, au conservatoire G. Verdi à Turin, au Tonhalle à Zurich, au Tonhalle à Düsseldorf, au Philharmonie de Berlin, au Concertgebouw à Amsterdam, au Théâtre des Champs-Élysées, à Tivoli Copenhague, Elbphilharmonie à Hambourg, Smetana Hall à Prague, Gasteig à Munich, Santa Cecilia à Rome, Conservatoire de musique « Giuseppe Verdi » à Milan et Flagey à Bruxelles. Il participe également à des concerts et à des tournées avec Staatskapelle Dresden Capel-Virtuos de la saison. Pour célébrer le 145e anniversaire de la naissance de Rachmaninov en 2018, M. Matsuev interprète l’ensemble des cycles de concertos pour piano du compositeur à travers le monde.

Denis Matsuev participe à des festivals de musique internationaux tels que le festival Gstaad Menuhin, le festival Verbier, le festival des arts de Hong Kong, le festival de Lucerne, le festival de Montreux, le festival de Stresa et le festival de musique de Bucarest.

Paul LAY

Paul Lay, pianiste de jazz et compositeur

« Excellente imagination harmonique, jeu très diversifié, compositions des plus intéressantes, connaissance évidente de l’histoire du jazz, discours personnel. Paul Lay a tous les atouts pour durer ! » – Martial Solal

Après des études au CNSMD de Paris, Paul signe en 2010 son premier disque en trio, « Unveiling », qui le fait remarquer dès sa sortie : Paul Lay a déjà tout d’un grand par sa connaissance de l’histoire du jazz, son imagination harmonique, et un univers poétique loin de tout « pianisme ». – Citizen Jazz

Unanimement reconnu comme « l’un des plus grands pianistes de jazz de sa génération » (Le Monde), Paul Lay a obtenu les prix les plus prestigieux tel le Grand prix de l’Académie Charles Cros en 2014 pour son disque « Mikado », qui le distingue sur la scène internationale en tant que créateur.

Artiste instrumental de l’année aux Victoires du Jazz (2020), Paul Lay est le lauréat de nombreux prix prestigieux : Prix de Soliste du Concours de la Défense, Concours de Piano-Jazz de Moscou, Concours Martial Solal, Concours de Montreux et Prix Django Reinhardt de lAcadémie du jazz.

Initiateur de collaborations aux formats originaux, il crée pour La Folle Journée de Nantes (2015), une performance vidéo-musicale « Billie Holiday, passionnément » aux côtés du vidéaste Olivier Garouste. Ce projet est notamment joué à la Philharmonie de Paris, au Festival de La Roque d’Anthéron, ou encore au French May Festival à Hong Kong. Sideman recherché, Paul intègre en parallèle de ses projets les groupes de Riccardo Del Fra, Géraldine Laurent, Eric le Lann et Ping Machine.

En 2017, il sort un double-album « The Party » (avec Dre Pallemaerts et Clemens Van Der Feen), et « Alcazar Memories » (avec Isabel Sorling et Simon Tailleu), deux trios singuliers qui les feront jouer aux quatre coins du monde pour plus de 70 concerts.

À la fin de l’année 2018, Paul sort l’album « Thanks a Million », en duo avec Eric le Lann, un vibrant hommage à Louis Armstrong, particulièrement acclamé.

Régulièrement invité à l’étranger Paul Lay se produit à New York, à Toronto, à Berlin, à Varsovie. Il effectue des tournées en Allemagne, en Russie, au Pérou, au Mexique, en République Dominicaine, en Chine et au Japon.

Paul est également lauréat de mécénats et de dispositifs qui font de lui un représentant officiel du jazz français. C’est ainsi qu’on le retrouve à jouer pour la Journée Internationale du Jazz aux côtés de Barbara Hendricks, dans le cadre de Marseille Capitale Européenne de la Culture en 2013, de The Bridge 2017 et avec la Mission pour le Centenaire 14-18.

L’album « Deep Rivers » avec Isabel Sörling et Simon Tailleu paraît en janvier 2020. C’est un succès et le trio se produit pour une cinquantaine de concerts en 2020-2021.

En juin 2021, Paul sort son premier disque en piano-solo sous le label Gazebo : « Full Solo », consacré à des recréations singulières de Beethoven. Dès sa sortie, l’album se hisse à la tête des ventes Fnac dans la catégorie Jazz / Blues et reçoit plusieurs distinctions, dont les Victoires du Jazz.

Depuis, les collaborations impliquant des commandes d’écriture se multiplient. En 2024, plusieurs projets voient le jour. Paul signe une partie de la bande originale du film Ravens de Mark Gill, présenté au Festival de Cannes. La même année, il crée, avec le Chœur de chambre Les Eléments, un programme inédit intitulé « Waves of light », pour lequel il compose plusieurs pièces pour chœur et trio de jazz. 2024 voit aussi la première représensation de la Rhapsody in Blue de Gershwin revisitée par Paul Lay dans sa version symphonique ; elle est donnée à deux reprises, avec l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg et l’Orchestre Régional Avignon-Provence. Après son disque « Blue in Green: Tribute to Bill Evans », sorti en 2022 sous le label Scala Music, Paul prépare la sortie d’un nouvel album en trio, « L’Odyssée », qui paraîtra à l’automne 2024 sous le label Gazebo. À travers ce disque original, librement inspiré de L’Odyssée d’Homère et dont il signe chaque morceau, Paul confirme sa vocation de compositeur.

Paul Lay est, depuis septembre 2022, professeur de piano jazz au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.

Depuis 2017, il reçoit le soutien de la Fondation BNP Paribas pour le développement de sa carrière.

Alexandre KANTOROW

En 2019, à 22 ans, Alexandre Kantorow est le premier pianiste français à remporter le premier prix du Concours Tchaïkovski ainsi que le Grand Prix, décerné seulement trois fois auparavant dans l’histoire du concours. Salué par la critique comme la « réincarnation de Liszt » (Fanfare Magazine), il reçoit le Gilmore Artist Award 2024, considéré comme l’un des plus prestigieux prix internationaux de piano, et décerné seulement tous les 4 ans. Il est le premier français et plus jeune gagnant du Gilmore Artist Award.

 

Alexandre Kantorow a commencé sa carrière très tôt faisant ses débuts à l’âge de 16 ans lors de La Folle Journée de Nantes avec le Sinfonia Varsovia. Depuis, il s’est produit aux côtés des plus prestigieux orchestres du monde et a joué avec les plus grands chefs notamment Manfred Honeck avec le Pittsburgh Symphony Orchestra, Vasily Petrenko avec le Royal Philharmonic Orchestra aux BBC Proms de Londres, John Eliot Gardiner avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, Valery Gergiev avec l’Orchestre du Mariinsky ou encore Iván Fischer et le Budapest Festival Orchestra. Alexandre Kantorow a aussi pu jouer lors de prestigieuses tournées internationales avec le Hong Kong Philharmonic Orchestra et Jaap van Zweden, ainsi qu’avec l’Orchestre National de France et Cristian Măcelaru.

 

En récital, il se produit dans les plus grandes salles de concert telles que le Stern Auditorium de Carnegie Hall à New York, le Concertgebouw d’Amsterdam dans sa série Master Pianists, le Konzerthaus de Vienne, la Philharmonie de Paris, le Bozar de Bruxelles, le Queen Elizabeth Hall et le Wigmore Hall de Londres, le City Opera de Tokyo… et dans les festivals les plus prestigieux dont La Roque d’Anthéron, le Ravinia Festival, le Festival de Verbier et le Klavier- Festival Ruhr.

 

La saison 2024/2025 est marquée par les débuts d’Alexandre avec l’Orchestre Philharmonique de Los Angeles. Il participe aussi à une tournée européenne avec l’Orchestre Philharmonique de Munich, sous la direction de Tugan Sokhiev. Alexandre joue pour la première fois sous la baguette de Yannick Nézet-Séguin, avec l’Orchestre Metropolitain. Il interprète également les concertos pour piano n°1 et n°2 de Brahms avec John Eliot Gardiner et l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Il fait ses débuts en récital en Chine notamment Pékin et Shanghai lors d’une tournée en Asie. En musique de chambre, il se produit avec Janine Jansen et fait une tournée avec Gautier Capuçon.

 

Alexandre Kantorow enregistre exclusivement chez BIS. En 2022, il remporte deux Diapason d’Or de l’Année pour son disque Brahms et son disque Saint-Saëns (concertos 1 et 2). Ce dernier disque, qui complète l’intégrale des concertos enregistrée avec le Tapiola Sinfonietta sous la direction de Jean-Jacques Kantorow, est acclamé par la critique comme une « version de référence des concertos de Saint-Saëns » (Resmusica). Il est également sélectionné par le magazine Gramophone dans leur « Editor’s choice ». Ses deux précédents enregistrements (concertos 3, 4 et 5 de Saint-Saëns et œuvres solos de Brahms, Bartok et Liszt) avaient tous deux reçu le Diapason d’Or et le Choc Classica de l’année en 2019 et 2020. Le magazine Gramophone décrit sa performance comme « un autre exemple remarquable de sa virtuosité et de son sens artistique, faisant preuve à la fois d’habileté et de sensibilité du début à la fin ». Son enregistrement de récital « à la Russe » a également remporté de nombreux prix et distinctions en 2017, notamment Choc de l’Année (Classica), Diapason Découverte, Supersonic (Pizzicata) et CD des Doppelmonats (PianoNews).

 

Il est lauréat de la Fondation Safran et de la Banque Populaire, et reçoit en 2019 le Prix de la Critique dans la catégorie « Révélation musicale de l’année ». En 2020, il remporte aux Victoires de la Musique Classique deux prix, celui de l’enregistrement de l’Année et celui du Soliste Instrumental de l’Année, ce dernier également remporté en 2024.

En 2022, il devient directeur artistique du festival « Les Rencontres Musicales de Nîmes » avec la violoniste Liya Petrova et le violoncelliste Aurélien Pascal.

 

En 2024, Alexandre a été fait Chevalier de l’Ordre National du Mérite par le Président de la République. Deux ans auparavant, en 2022, il avait été honoré du titre de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres par la ministre de la Culture. En juillet 2024, Alexandre se produit à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris.

 

Alexandre Kantorow a étudié avec Pierre-Alain Volondat, Igor Lazko, Frank Braley et Rena Shereshevskaya.

Till FELLNER

Till Fellner est né à Vienne, où il étudie au Conservatoire avec Helene Sedo-Stadler, puis avec Alfred Brendel – dont il a reçu d’après ses mots une inspiration musicale fondatrice-, Meira Farkas, Oleg Maisenberg et Claus-Christian Schuster.

Il reçoit la reconnaissance internationale lorsqu’il remporte le Premier Prix du prestigieux concours Clara Haskil en 1993 à Vevey en Suisse. Depuis lors Till Fellner est invité par les plus prestigieux orchestres internationaux et se produit dans toutes les grandes salles de concert et les festivals en Europe, aux Etats-Unis et au Japon.

En 2012, Till Fellner prend une année sabbatique afin d’étudier de nouveaux répertoires et d’approfondir ses connaissances en composition, littérature et cinéma. Pendant cette période, il écrit même un essai sur les films de Luis Buñuel.

Au cours de la saison 2018-19 il fera ses débuts avec 3 grands orchestres : Tonhalle Orchester Zürich, London Symphony Orchestra, et Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks. On le retrouvera avec le Minnesota Orchestra, Montreal Symphony Orchestra et au Kulangsu Piano Festival en China. Lors des dernières saisons Till Fellner a joué parmi tant d’autres : New York Philharmonic Orchestra, Chicago Symphony Orchestra, Mozarteumorchester Salzburg et Rotterdam Philharmonic Orchestra.

Il a travaillé avec les plus grands chefs d’orchestre tels que Claudio Abbado, Vladimir Ashkenazy, Christoph von Dohnany, Nikolaus Harnoncourt, Heinz Holliger, Marek Janowski, Sir Charles Mackerras, Sir Neville Marriner, Kurt Masur, Kent Nagano, Jukka-Pekka Saraste, Leonard Slatkin, Claudius Traunfellner, Franz Welser-Möst et Hans Zender.

Au cours des dernières années, Till Fellner s’est dédié entièrement à deux piliers du répertoire pour piano, à savoir : l’intégrale des sonates de Beethoven et Le Clavier Bien Tempéré de Bach. Ce qu’il a été amené à jouer à New York, Washington, Tokyo, Londres, Paris et Vienne.

Dans le domaine de la musique de chambre, Till Fellner collabore régulièrement avec le ténor anglais Mark Padmore. En tant que membre d’un trio avec Adrian Brendel et Lisa Batiashvili, il a joué dernièrement au Festival de Salzburg et à la Schubertiade de Schwarzenberg. Le Belcea Quartet l’a invité à jouer pour célébrer leur 20ème anniversaire en 2015, avec le quintet de Brahms pour piano, dans les plus grandes villes d’Europe et en prévision d’un enregistrement qui reçoit le Diapason d’Or à sa sortie en Septembre 2016. En 2018 il sort un enregistrement live « In concert » (Beethoven / Liszt).

Une part importante du répertoire de Till Fellner repose dans les classiques viennois et dans le cercle de Liszt. Au cours des prochaines années, Till va se concentrer plus particulièrement sur quatre compositeurs pour ses programmes solos : Bach, Haydn, Mozart et Schumann. La musique contemporaine est cependant une part aussi importante dans son répertoire, notamment les travaux d’Harrison Birtwistle ainsi que les concertos piano du compositeur autrichien Thomas Larcher.

Till Fellner a enregistré de nombreux disques avec le label ECM dont le 1er Livre du Clavier Bien Tempéré et les Parties 2 & 3 des Inventions de J.S Bach, ainsi que les concertos n°4 et n°5 de Beethoven avec l’Orchestre Symphonique de Montréal sous la direction de Kent Nagano. Plus récemment, il a enregistré un CD de musique de chambre par Harrison Birtwistle.

Depuis l’automne 2013, Till Fellner dispense également des cours à un groupe d’étudiants à la Zurich Hoschschule der Künste.

 

DUO JATEKOK

Deux rencontres, un duo.
Pour Naïri Badal et Adélaïde Panaget, la première rencontre avec le piano se fait dans leur prime jeunesse. C’est auprès de sa grand-mère Joyce Boujikanian, pianiste concertiste et professeur au Liban, que dès l’âge de cinq ans Naïri comprend l’exigence et l’excellence qu’implique de devenir pianiste ; tandis qu’au même moment, Adélaïde découvre dans le salon familial l’instrument qui servait aux cours de sa grand-mère, elle aussi professeur de musique. Deux familles bienveillantes et témoins du talent grandissant, qui feront le choix éclairé d’une classe à horaires aménagés au Conservatoire Régional de Paris dans la classe de Brigitte Bouthinon-Dumas. Ce sera là l’occasion d’une seconde rencontre décisive, celle de deux petites filles espiègles qui verront naître une amitié et une complicité musicale qui continue de grandir aujourd’hui.
Deux personnalités pianistiques en regard
Entraînées très tôt à quatre mains par leur professeur qui révèle l’évidence de leur entente, Adélaïde et Naïri construisent en parallèle leurs personnalités pianistiques individuelles. Les deux filles se retrouvent régulièrement pour se rôder, s’entraîner, s’entraider et remporter de nombreux concours. Aux quatre coins du monde, elles interprètent les classiques en solo ou avec orchestre tout en développant leur jeu auprès de John O’Connor en Irlande, Avédis Kouyoumdjian en Autriche ou encore Nelita True aux États Unis.
C’est donc tout naturellement qu’elles se retrouvent au prestigieux Conservatoire National Supérieur de Paris (CNSM) pour aboutir leur formation, Naïri, dans la classe de Brigitte Engerer et Adélaïde, dans celle de Nicholas Angelich. Elles cultivent dorénavant leurs personnalités artistiques au contact d’éminents pédagogues et artistes, D.Bashkirov, F. Braley, C. Eschenbach, G. Joy-Dutilleux, Y. Markovitch, J-C. Pennetier, C. Ivaldi et le trio Wanderer pour ne citer qu’eux.
Plusieurs choix marquants vont enfin sceller les premières heures de leur duo, celui notamment d’un master spécialisé pour deux pianos et quatre mains sous la direction de Claire Désert et Ami Flammer, ainsi qu’une résidence avec le quatuor Artemis à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth en Belgique qui les lancera définitivement dans le monde professionnel.
Naissance d’un Duo
C’est lors d’un concours à Valberg en 2007 qu’elles formeront officiellement leur duo et interpréteront sur le conseil de Claire Désert une pièce contemporaine de Kurtág : Jatekok. Une œuvre qui cristallisera leur entente, faite de petites miniatures lyriques, contemplatives, pleines d’émotion. Jatekok, « le jeu » en hongrois, une idée qui fera leur signature.
Lauréates de deux grands concours internationaux pour duo de pianos, Rome en 2011 et Gand en 2013, elles construisent un répertoire à l’image de leur dynamisme et de leur expressivité. Leur premier album « Danses » distribué avec le label Mirare en 2015 est unanimement reconnu par la presse et le duo va le présenter dans de grands festivals et des scènes importantes de la musique classique : le festival de la Roque d’Anthéron, les folles journées de Nantes, l’Opéra de Varsovie, la Cité de la Musique à Paris, la salle Flagey de Bruxelles, le musée Dvorak à Prague, le théâtre Borsellino en Sicile, ou encore l’auditorium del Massimo à Rome.
Leur second album « les Boys » sorti en 2018 chez le label Alpha Classics rend hommage au duo américain Arthur Gold et Robert Fizdale. C’est l’occasion pour elles de mêler des pièces modernes et des œuvres du grand répertoire. Adélaïde et Naïri ont à cœur d’élargir les envies des mélomanes et d’attiser leur curiosité. C’est avec ce nouveau programme qu’elles ont été invitées à jouer à la Seine Musicale à Paris, au festival Piano à Lille ou encore en Belgique et en Chine.
Invitées par l’Orchestre de Chambre de Genève, du Guatemala, de Malaisie et par le Sinfonia Varsovia, elles multiplient les rencontres musicales avec des ensembles, des instrumentistes et d’artistes d’autres univers.
Une démarche personnelle et originale
Au-delà de l’interprétation de pièces classiques devant des publics avertis, le Duo Jatekok aime à faire partager son amour d’un art parfois difficilement accessible au plus grand nombre. C’est ainsi qu’elles multiplient les occasions pour construire des liens originaux avec le public, que ce soit en prenant le micro pour expliquer l’origine d’une pièce ou l’histoire d’un compositeur, interpréter Casse-Noisette avec Marina Sosnina, dessinatrice sur sable, ou encore illustrer le Petit Prince accompagné du comédien Julien Cottereau, pour le plus grand plaisir des petits et des grands.
Naïri Badal et Adélaïde Panaget trouvent un chemin vers un public qui reconnaît leur sincérité, leur talent et leur authenticité. Jatekok : jouer du piano, avec le piano, à quatre mains, à deux pianos, classique, contemporain, avec le public, avec d’autres musiciens, d’autres artistes. Jouer, c’est l’essence de leur Duo.

 

 

Conception & réalisation : Cereal Concept