Revue de presse - CD „Memories“
Juillet - Octobre 2015
Lübecker Stadtzeitung / Octobre 2015
Ce remarquable violoniste nous impressionne, tout comme son excellente pianiste de sœur, avec une immense compréhension du phrasé et une technique qui semble si aisée. Au jour d’aujourd’hui, le duo Troussov est l’un des meilleurs de la scène internationale. Ils nous le prouvent principalement avec la 2nde Sonate de Prokofiev, mais aussi avec Meditation et la Valse Scherzo de Tchaïkovski. La gamme qu’ils nous présentent, avec Chostakovitch, Rachmaninoff et Schnittke est pleine de couleurs – la critique est euphorique – est une récompense pour cet album ne serait pas déméritée !
(Günter Zschacke)
Badische Zeitung / Septembre 2015
Dans cet enregistrement, Kirill Troussov nous montre toutes ses qualités – amplitude violonistique, maturité technique et musicale, goût de l’interprétation. Alexandra Troussova est quant à elle la pianiste que tous les violonistes rêvent d’avoir – attentive et sensible. Les 5 Préludes de Chostakovitch et la « Suite in the Old Style » de Schnittke laissent une impression durable d’allégresse, de joie et de maîtrise du son !
(Alexander Dick)
Diapason / Octobre 2015
Frère et sœur, Kirill Troussov et Alexandra Troussova ont formé un duo alliant sensibilité, équilibre et solidité technique. Tour à tour ludique et acérée, leur interprétation de la Sonate Nr. 2 de Prokofiev, transcription inspirée par David Oistrakh de la belle sonate pour flûte et piano de 1943, s’impose par son élan, son lumineux classicisme, sa cohésion stylistique. Celle de la Suite dans le style ancien est également remarquable. Les cinq extraits des Vingt-quatre préludes pour piano op. 34 de Chostakovitch, particulièrement attrayants dans leurs version pour violon et piano, sont traduits ici dans toute leur variété d’atmosphères. Chaque phrase, chaque accent, discipliné et passionné à la fois, frappe par une musicalité exempte de tout volontarisme. (Patrick Szersnovicz)
Süddeutsche Zeitung / Juillet 2015
Classical CD Review/ Feuilleton – par Harald Eggebrecht
Le violoniste Kirill Troussov est un membre de cette impressionnante phalange de jeunes violonistes qui non seulement partent à la conquête des plus grandes salles du monde, mais sont aussi en train de créer un nouvel héritage, à l’instar de celui transmis par les grands maîtres tel que Gidon Kremer et Itzhak Perlman. […] Son nouveau CD, avec sa sœur Alexandra au piano, composé de musique russe avec Tchaïkovski et Shchedrin, nous prouve que Kirill Troussov est un musicien en grande forme. Le pouvoir ironique de Prokofiev dans la 2nde Sonate pour violon scintille avec de brillantes nuances ; la Suite in the Old Style de Schnittke est une élégante mascarade plus que convaincante. Dans Meditation de Tchaïkovski et dans la Valse-Scherzo, Kirill Troussov parvient à capturer méticuleusement le mélange entre émotion et raffinement, dénué de sentimentalité. (Harald Eggebrecht)
Kulturradio RBB Berlin / Août 2015
Un ensemble parfait
Kirill Troussov et sa sœur Alexandra Troussova font de la musique ensemble depuis tout petits. Entre eux, le timing est parfait et tout s’accorde à la perfection. Leur dynamique est fine et parfaitement synchronisée. Kirill Troussov est un violiste de renommée internationale : son jeu est impeccable – son coup d’archet flexible et complexe à la fois est phénoménal. Bien heureusement le son qu’il produit n’est pas toujours lisse et conciliant, mais parfois dur, strident et sombre. Alexandra Troussova est quant à elle une excellente musicienne de chambre, qui ne répond pas seulement d’une manière sensible à chaque note du violon, mais peut aussi mener la danse avec beaucoup d’audace. (Imke Griebsch)
Klassik-Newsletter.com / Septembre 2015
“Memories”, présenté par Kirill Troussov et sa sœur Alexandra Troussova, est un mélange coloré de tubes de musique russe et de raretés de répertoire. L’ensemble n’a rien de kitsch, bien au contraire, il vaut la peine d’être écouté notamment dû à l’élégante douceur et à la couleur particulière du jeu des Troussov et à leur symbiose créative de frère et sœur. Le CD offre aussi l’opportunité d’écouter ce magnifique Stradivarius, sur lequel Adolf Brodsky créa le concerto pour violon de Tchaïkovski en 1881.
(Arnt Cobbers)