EXTRAITS DE PRESSE
C'est pourtant avec un goût merveilleux que le pianiste Iddo Bar-Shaï a présenté chez le label MIRARE un enregistrement de 25 de ces miniatures susceptible de faire disparaître tout scepticisme. Son toucher est svelte, voluptueux et soigné. En filigrane des voix respire chaque phrase, individuellement. Et quand la phrase baroque se déclenche, le mouvement se produit, animé par la grâce, comme abreuvé par le choc des vagues d'une subtile agogique…
Avec envoûtement, Bar-Shaï transforme les « pièces croisées », pratiquement irréalisables sur des instruments à un seul clavier. Les notes bondissantes de vie, répétées dans Le Tic-Toc-Choc, ou Les Maillotins sont tout simplement électrisantes !
Helmut Rohm / "Bayerischer Rundfunk"/ 22.04.2013
Il y a de ces rares écoutes qui vous entraînent dès les premiers instants pour un voyage magique dont vous n'êtes de retour qu'à la dernière note. Tel est le voyage que nous a offert Iddo Bar-Shaï avec son nouveau CD… En ce qui concerne Iddo Bar-Shaï, il a toutes les distinctions pour transfigurer l'art de Couperin, dans toute sa délicatesse, son cisèlement, son élégance dansante, sa vivacité, son exaltation, pour en faire une expérience tout aussi captivante que poétique et exigeante…
Fondamentalement, Iddo Bar-Shaï est un éblouissant virtuose, ce qu'il laisse constater dans des occasions toujours seyantes, et cette virtuosité se présente avec une noble discrétion -
elle est au service du génie, de l'énergie créatrice, et des étapes aboutissant au grand tout. Chacune de ces mémorables miniatures dévoile une existence propre, chacune constitue une escale perceptible du voyage auquel Iddo Bar-Shaï nous invite, auditeurs, à chaque note…
Je vois en lui, après l'écoute de Couperin, un des pianistes les plus musiciens et les plus raffinés de notre temps.
Christoph Schlüren / "The Listener"/ 18.6.2013
Iddo Bar-Shaï retrouve toutes les qualités de cette musique évocatrice et sereine à la fois. Porteur d’une véritable pensée d’artiste, son jeu d’une rigueur joyeuse, perce les mystères d’un univers musical des plus riches, pour les offrir comme en lumière-sonore jusqu’au bout des notes. Bref, un disque Couperin aussi fascinant que les Variations Goldberg par Glenn Gould.
Jean-Jacques Millo / Opus HD/ Novembre 2017
"Le pianiste a su capter l'esprit de chaque pièce, qu’elle soit grave ou brillante, évoquant un paysage ou une scène pastorale. Comment résister aussi à un toucher aussi fin?
Stéphane Friédérich / Classica/ May 2013
Iddo Bar-Shaï est un pianiste israélien de grand talent, sensible et vertébré... Les Ombres errantes est un disque remarquable. Autant de paysages que de sentiments, la rigueur ici s'assemble à toutes les fantaisies : le printemps sur la platine. Le compositeur aimerait cela, n'en doutons pas un instant.
Frederick Casadesus / Mediapart / 2.4.2013
Claude Debussy voyait en François Couperin "le plus poète de nos clavecinistes". Il est vrai que les titres de ses œuvres sont à la fois beaux et mystérieux, même si, pour le reste, rares sont les clavecinistes qui arrivent à restituer cette poésie. Choisissant 25 courtes pièces - dont celle qui donne le titre à l’album - Iddo Bar-Shaï, lui, le fait au piano. Et c’est une réussite fabuleuse que ce disque dédié à la mémoire d’Alexis Weissenberg… le résultat est beau, émouvant et passionnant à chaque instant.
Jongen François/ La Libre /26.6.13
La sonorité est probablement plus fruitée et raffinée que la tendance actuelle de la jeune génération, un bon point pour aborder les irisations dont cette musique fourmille. Le sens du discours est libre et audacieux
Philippe Ramin/ Diapason/ May 2013
Evocateurs ou énigmatiques, les titres inspirent à Iddo Bar-Shaï des lectures vives, limpides et légères. L’orfèvre israélien les enfile telles des perles fines sur une chaînette d’argent. Surprise : c’est sur un Steinway d’aujourd’hui qu’il fait étalage de la beauté de ces trésors du baroque. Dépourvu de toute gravité, son piano passerait presque pour un instrument d’époque.
La Liberté (Suisse) / 09.03.2013
Le pianiste israélien Iddo Bar-Shaï, qui s’est fait connaître avec des Sonates de Haydn fortement poétiques, va plus loin, en conférant à vingt-cinq de ces courts métrages musicaux une ampleur et une richesse sonore qui par moments frôlent l’anachronisme, mais en réussissant le prodige de ne pas y tomber. Il va chercher dans ces pièces difficilement déchiffrables à force d’être elliptiques des clairs-obscurs évoquant à la fois de La Tour et Delacroix.
François Lafon / Musikzen/ 6.5.2013
"C’est un début sensationnel … ses interprétations sont une véritable révélation. Bar-Shai prend les sonates très au sérieux - et révèle ainsi combien elles anticipent les sonates de Beethoven – sans pour autant les assécher ou les rendre trop romantiques. Les mouvements lents sont pondérés avec sensibilité et les trois finales presto pétillent de manière palpitante. Rien n'est amoindri ou exagéré ; tout est joué naturellement et sans être forcé tout en étant raffiné et élégant – une combinaison rare. La documentation détaillée de Mirare complète cette édition exceptionnelle. Il est à espérer que Bar-Shai enregistrera toutes les sonates de Haydn puisqu'il y surpasse même Alfred Brendel, qui par comparaison semble les jouer de manière calculée et contrainte. Quoi qu'il en soit, l'acquisition de ce CD est de rigueur pour tous les amoureux du répertoire classique ".
Joe Laredo/ Magazine “International Piano”/ septembre-octobre 2006. Egalement sélectionné comme l'un des trois meilleurs CD dans la catégorie "prix de l’étoile montante pour un premier enregistrement" dans le cadre du Prix International Annuel de Piano 2006 de ce magazine, novembre-décembre 2006
« Iddo Bar-Shaï fait vivre ces sonates avec la plus grande intelligence musicale… Ce superbe récital annonce l’arrivée d’un pianiste de grand talent qui rejoint ses aînés, Curzon et Larrocha dans l’Andante, Brendel et Gould pour les Sonates.
Stéphane Friédérich/ Classica Répertoire/ novembre 2006
Dès les premières mesures de ce récital vous tendez l’oreille et jusqu’à la fin de cette promenade chronologique dans le monde des mazurkas de Chopin, vous restez captivé, voire ensorcelé par l’élégance légère d’un toucher de velours qui sait sans peine gagner le cœur de cette musique.
Iddo Bar-Shai ne craint pas dans ses interprétations de s’aventurer au-delà des limites rassurantes d’une fidélité figée aux textes des œuvres. Son interprétation est affirmée, il traduit les rythmes chevaleresques, les courbes mélodiques et la finesse harmonique de son choix de mazurkas d’une façon librement prononcée mais avec une forme parfaite et très musicale.
C’est un pianiste au legato –et au pianissimo- fabuleux qui joue l’ensemble des trente morceaux avec une inépuisable fantaisie pleine de jeunesse, sans jamais devenir grossier ni bruyant. Comme si cela allait de soi, Iddo Bar-Shai parvient à donner une forme convaincante à chaque mazurka et à restituer en même temps la juste intimité de l’art de Chopin, à propos de laquelle Berlioz disait que le compositeur lui-même la rendait intéressante par un extrême degré de douceur d’exécution, dans lequel les marteaux ne font que caresser. Fantastique.
Ingo Harden, "Fonoforum"/ 2009 - “5 Etoiles” / on “Chopin Mazurkas” CD- Mirare
“... lorsque Iddo Bar-Shaï s’est joint aux autres interprètes pour jouer la version de chambre du Concerto pour piano en mi bémol majeur de Mozart, un sentiment décisif de motivation s’est ajouté à leur jeu net et enjoué. Ce fut un Mozart plein de charme, d’élégance et de chaleur. ”
"Strad" magazine/ mars 2004
"…Bar-Shaï a montré une formidable maîtrise du piano dans le deuxième Concerto de Chopin si exigent techniquement et musicalement. Son interprétation était pleine de sensibilité et d’une grande aisance dans la virtuosité. Son toucher captive par sa douceur, tout en étant incisif et plein de force quand la musique l’exige…"
Ury Epstein/ "The Jerusalem Post"/ 2 novembre 2004
« …avec un naturel sidérant, ménageant ses effets, jouant avec accents les syncopes, les silences, avec une facilité déconcertante. Le sommet du programme est certainement la Sonate en sol (Hob XVI/ 40, en deux mouvements), parfaitement mise en scène, avec son merveilleux Allegretto innocente qui se charge de larmes et ce Presto qui libère sa joie : on ne voit pas d’équivalent dans la discographie … [Les Variations en fa mineur] achèvent de convaincre du sens de la démarche, et du tempérament haydnien d’Iddo Bar-Shaï, né sous de très bonnes étoiles. »
Etienne Moreau/ Diapason/ octobre 2006/ « 5 diapasons »
« En touches furtives, en élans brisés, le pianiste Iddo Bar-Shaï nous rappelle l'intérêt des Mazurkas au cœur de la musique pour piano de Chopin. Il est assez vertigineux d'écouter cette musique jouée par l'Israëlien Bar-Shaï comme s'il l'avait toujours respirée, en pensant aux disques guindés et apprêtés du Polonais Rafal Blechacz, vainqueur du Concours Chopin… Mais, croyez-moi, c'est Iddo Bar-Shaï qu'il faut suivre. D'abord il y a cette étrange pulsation qui ne s'invente pas et qui ne s'apprend pas. C'est comme Schumann : on l'a ou on ne l'a pas. Bar-Shaï l'a… Ce qui frappe d'abord, c'est l'incroyable délicatesse de porcelaine dont peut faire preuve Bar-Shai. À suivre ce parcours, on se rend compte que les Mazurkas deviennent un journal intime de Chopin, un compte-rendu de ses fêlures et de sa fragilité. On est très loin d'une collection de danses, puisqu'on est dans le registre de la confession. Ce voyage inattendu, très subjectif (mais par la subjectivité d'un vrai artiste pas d'un "simulateur de sentiments") est l'une des grandes surprises de la discographie Chopin… » Christophe Huss/ "ClassicsTodayFrance"/ " Chopin Mazurkas" MIR075, 2009
« …Iddo Bar-Shaï s’en tire à merveille (le finale est plus enlevé qu’avec Richter – Decca), mais c’est surtout dans l’ « Adagio » central en ré mineur que ses qualités propres apparaissent : il joue cette page de façon intime et intériorisée, ce qui sera le cas aussi des autres mouvements lents, et tout particulièrement des célèbres Variations en fa mineur de 1793. De cette œuvre, prise assez lentement et avec mystère, la coda est splendide. Elle se fond peu à peu dans le silence dégageant un haut degré d’émotion, ….ce CD aux sonorités réverbérées est un des meilleurs jamais consacrés à l’œuvre pour piano de Haydn.»
Marc Vignal/ Le Monde de la Musique/ novembre 2006 paru en CD « Haydn Sonates » - Mirare
"J'ai été impressionné par la maturité de son style et par son approche de la musique en général. C'est un artiste."
Alexis Weissenberg
"Qui écoute Iddo Bar-Shaï dans Chopin les yeux fermés peut croire que c'est Rubinstein qui joue."
Pnina Salzman/ Maariv/ 25 mai 2001
"…Son Chopin fait merveille grâce à un toucher entre grâce et rêve, douleur et nostalgie. Ce nouveau récital discographique est un pur joyau de musicalité, de finesse, de pénétrante intelligence qui vient après son précédent Haydn, confirmer la personnalité du pianiste israélien, âgé de 31 ans ; Iddo Bar-Shaï. Le jeu du pianiste trouve continûment le ton juste entre tension, énergie, hypersensibilité, délicatesse, pulsation du cœur, vertiges de l'âme, fine ciselure des harmonies parfois étranges, suavité onirique des ornementations... ce cocktail détonant qui fonde la magie de Chopin: l'élan douloureux, tropisme polonais; la grâce et la mesure française; la profondeur du romantisme allemand... Le touché suggestif et ciselé du pianiste dont nous avions tant admiré http://www.classiquenews.com/ecouter/lire_chronique_cd.aspx?id=147" \t "_blank le premier disque Mirare dédié aux Sonates de Haydn, publié à l'été 2006, renouvelle sa maestrià : son Chopin frémit, s'emballe, se dévoile mais toujours avec une once perceptible de fausse légèreté, d'élégance aristocratique, ce panache sensible : un détaché présent qui se révèle captivant.
Le touché de l'interprète se révèle mémorable, profondément impressionnant par son flux ciselé dans la douceur éthérée, ce caractère du rêve et du songe qui est le propre de toute la poésie intime et secrète de Frédéric Chopin. Magnifique réalisation. Et confirmation d'un nouveau grand talent pour le clavier actuel."
Stéphanie Bataille/ Classique News/ 20 novembre 2009 /“Chopin Mazurkas” CD- Mirare
"…Voici un disque qui est une perle de finesse et de légèreté, ce qui n'exclut pas les variantes expressives. Iddo Bar-Shai, prodige israélien devenu un pianiste superbement affirmé, y trouve ce ton d'élégance incomparable avec lequel Chopin ourlait ses douleurs. On tape du talon sur ce clavier, on y bondit, mais surtout on y retrace l'histoire d'une vie, car Chopin ne cessa d'écrire des mazurkas. Excellent." Jacqueline Thuilleux/ le Figaro / 3 janvier 2009. “Chopin Mazurkas” CD, MIR075
"… Le jeu d'Iddo Bar-Shai répond exactement à ce qu'il nous dit. Les nuances les plus fines nous séduisent sans nuire à la vie rythmique sans laquelle ces pages tourneraient à la fadeur et à la sentimentalité. Tout dire, mais avec la discrétion que demande ce que le pianiste décrit comme le "journal musical de la vie de Chopin", voilà ce qu'il a réussi de la manière la plus heureuse."
Jean Roy/ Le Monde de La Musique/ janvier 2009 / "Chopin Mazurkas” CD, MIR075
« Voilà un Haydn que l’on ne se lasse pas d’écouter. Le jeune pianiste israélien, Iddo Bar-Shaï, 29 ans, a du velours et une sensibilité perlée sous les doigts. … Car outre les dons techniques, le jeune homme surprend et captive par un sens très affirmé du climat, de l’investissement, de la palette. Sa richesse de sons, s’avère surtout magistrale. Déjà, l’agilité cristalline qui ose des ruptures de rythmes, prend des risques, s’engage, diversifie les accents convainc. Sous les doigts agiles du jeune concertiste, voici un Haydn qui palpite, tourne autour du cœur. Son brio n’est ni artificiel ni maniéré: il vient du sentiment. La lecture infiniment tendre et intérieure (adagio de la n°38) dévoile un parcours tissé de sérénité et de profondeur… Agile, l’interprète est même d’une décontraction ailée, nerveuse, d’une constante inventivité (Presto de la n°54) … L’engagement palpable de l’interprète relit totalement la partition : insouciance et souveraine sensibilité, fantaisie et imagination s'affichent librement ici pour rompre l’excès de mesure dont pâtissent bon nombre d’interprétations des sonates de Haydn… Mais ici, il y a ce mordant jubilatoire, une traversée pétillante pleine de lumière et de grâce, de malice et d’idées, de subtilité et d’audaces, des climats ténues d’une émotion à fleur de peau, qui imposent le respect, l’admiration et l’envie d’écouter encore et encore, ces relectures passionnantes. Une révélation. »
Carter Chris Humphray/ Classique News/ 1 juillet 2006 paru en CD « Haydn Sonates » - Mirare
« Ce disque est magnifique car ce pianiste semble avoir tout compris à Haydn : les mouvements rapides sont justes et jamais exagérés tandis que les mouvements lents sont emprunts d’une certaine poésie qui nous embarque à chaque fois dans une histoire différente… Iddo Bar-Shaï est d’ores et déjà un grand pianiste à suivre. »
Frédéric Platzer/ ResMusica, « coup de cœur de la rédaction » / 8 septembre 2006 paru en CD « Haydn Sonates » - Mirare
“On apprécie tout particulièrement la maturité et la sensibilité d’Iddo Bar-Shaï dans un bouquet de Mazurkas de Chopin”
Michel Parouty/ “Diapason” Septembre 2005 paru en DVD : “Les Pianos de Demain/ festival international de piano de la Roque d'Anthéron 2004” - Naïve/Idéale Audience
"Ce que fait ce jeune pianiste israélien dans les Mazurkas de Chopin est fascinant... Sans remettre en cause l'héritage de Rubinstein, Bar-Shaï établit d'abord la singularité des Mazurkas, rappelle leur intérêt et explore leurs états d'âme souvent marqués par l'inquiétude, sensation bien rendue par l'instabilité inhérente des rythmes. Bar-Shaï crée aussi un univers sonore très particulier, en petites touches allusives. Un disque singulier et majeur."
Christophe Huss/ Le Devoir/ 17 avril 2009 / "Chopin Mazurkas" CD- Mirare