Singulier pianiste que Wilhem Latchoumia : il sert la création contemporaine et le grand répertoire avec autant de bonheur et de charisme. Concevoir des programmes sortant des sentiers battus, telle est la signature du musicien français, qui marque les esprits par sa capacité à instaurer d’emblée une jubilatoire connivence avec le public.
En France, Wilhem Latchoumia se produit régulièrement à Paris (Auditorium de Radio France, Théâtre des Bouffes du Nord, Opéra Comique, Cité de la Musique, CENTQUATRE, Auditorium du Musée d’Orsay), au Théâtre d’Orléans, mais aussi au Capitole de Toulouse, sur les scènes des opéras de Lyon, Saint-Etienne, Dijon, ainsi qu’à la Fondation Royaumont. Il est l’invité de festivals internationaux tels que le Printemps des Arts de Monte Carlo, Piano aux Jacobins à Toulouse, La Roque d’Anthéron, Besançon et Aix-en-Provence, et entretient des relations privilégiées avec le Festival international Musica de Strasbourg, les festivals Format Raisins et Messiaen au pays de la Meije, la Biennale Musiques en scène de Lyon (GRAME), le Lille Piano(s) Festival…
A l’étranger, le public entend Wilhem Latchoumia au Barbican Centre de Londres, à la Salle Philharmonique de Liège, au BOZAR Bruxelles et au Concertgebouw de Bruges, mais aussi à New York (Institute For Contemporary Performance, Mannes College), lors du Beijing Modern Music Festival et de l’Electronik Music Week à Shanghai, de même qu’à Buenos Aires (Festival Encuentros), en Martinique (festival Retour au pays natal), en Italie (festivals de Gubbio et Traiettorie à Parme), San Sebastian (Quincena musical), à Berlin et Witten. Ses tournées l’ont mené au Liban, en Grèce, Turquie, Estonie, Lettonie, Biélorussie, Pologne, Chine, Corée, en Amérique du Sud et aux Etats-Unis. Wilhem Latchoumia se produit également en soliste avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France (Pascal Rophé, Joshua Dos Santos), l’Orchestre National de Lille (Paul Polivnik, Benjamin Shwartz, Yann Robin), l’Orchestre National des Pays de la Loire (concerto de Grieg, 2017) et l’Orchestre National de Lyon (Peter Rundel) dans le concerto d’Unsuk Chin, dont il avait assuré la création française avec l’Orchestre National de Lille (Jean Deroyer). Il a interprété la Burlesque de Strauss avec l’Orchestre National d’Ile-de-France (Ainars Rubikis) et Des Canyons aux étoiles de Messiaen avec l’Orchestre de Chambre Nouvelle Aquitaine (Jean-François Heisser). Il a joué sous la direction de Gilbert Amy, Peter Csaba, Fabrice Pierre, avec l’Orchestre Symphonique de Rostow (Andrei Galanov), les orchestres philharmoniques de Liège (Christian Arming), Séoul et de Daejean, ainsi qu’avec l’orchestre du Teatro Colón. Il collabore avec le Tokyo Sinfonietta (Yasuaki Itakura), l’Ensemble Orchestral Contemporain (Daniel Kawka), les ensembles Ictus, 2e2m, Accroche Note et Linea, l’altiste Christophe Desjardins, les avec autant de bonheur et de charisme quatuors Diotima et Tana, les pianistes Marie Vermeulin, Vanessa Wagner et Cédric Tiberghien…
Le goût de Wilhem Latchoumia pour la création contemporaine lui vaut les faveurs de compositeurs tels que Pierre Boulez, Gilbert Amy, Gérard Pesson, Philippe Hersant, Michael Jarrell, Jonathan Harvey, Pierre Jodlowski, Karl Naegelen, Francesco Filidei, José Manuel Lopez-Lopez, Samuel Sighicelli, Oscar Bianchi, Franck Bedrossian… Il est l’instigateur et l’interprète de créations en référence à Daughters of the lonesome Isle de John Cage. Il aime également prendre part à des projets chorégraphiques, le prochain étant une production de Rosas (Achterland), la compagnie d’Anne Teresa de Keersmaeker.
L’enregistrement « Extase Maxima » (2014) inaugure sa collaboration avec le label La Dolce Volta. Consacré à Wagner et ses transcripteurs, il a été réalisé à la faveur d’une grande tournée soutenue par le Palazzetto Bru Zane. Récompensé par un Choc de « Classica » et un Maestro de « Pianiste », il faisait suite à deux opus particulièrement salués par la critique : « Piano & electronic sounds » (Sisyphe), récompensé par un Choc du « Monde de la Musique », et « Impressoes » (Sony BMG/RCA), consacré à Villa-Lobos, Ginastera et alii, auquel ont été décernés un Choc du « Monde de la Musique », un Diapason d’or et le titre de « meilleur enregistrement » par la revue « Audio Clásica ». En 2016 est paru chez naïve un enregistrement consacré au compositeur Miroslav Srnka, qui l’associe au Quatuor Diotima. Le dernier opus solo de Wilhem Latchoumia, un portrait du compositeur Manuel de Falla (La Dolce Volta, 2016), a reçu 5 Diapasons, un Maestro du magazine Pianiste, un Joker de Crescendo, ainsi que les FFFF de Télérama. Sortie prévue de son dernier opus « Cinderella » ( Prokofiev & Cowell) chez la Dolce Volta en février 2019
Wilhem Latchoumia a obtenu au Conservatoire National de Musique et de Danse de Lyon (classes d’Eric Heidsieck et Géry Moutier) son Premier Prix à l’unanimité, avec les félicitations du jury. Il a terminé sa formation avec Géry Moutier en classe de perfectionnement. Elève de Claude Helffer, il a également suivi les masterclasses d’Yvonne Loriod-Messiaen et Pierre-Laurent Aimard. Il est titulaire d’une licence en musicologie. Lauréat de la Fondation Hewlett-Packard et du 12e Concours International de Musique Contemporaine Montsalvatge (Girona, Espagne), il a brillamment remporté le Premier Prix Mention Spéciale Blanche Selva ainsi que cinq autres prix du Concours International de Piano d’Orléans 2006.